Des nouveautés à lire! Voici nos suggestions

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Vingt-trois secrets bien gardés de Michel Tremblay

Prix régulier : 14,95$

Prix membre : 13,45$

«Ce petit bouquet de souvenirs et d’amitiés, empreint d’émotion douces et fines, appartient à la veine intimiste du mémorialiste (Les Vues animéesDouze coups de théâtreUn ange cornu avec des ailes de tôleBonbons assortis et Conversations avec un enfant curieux). À mesure que ces petites épiphanies s’échappaient de ses archives privées – des révélations marquantes qu’il n’a jamais racontés auparavant –, il en a retrouvé les frissons et les bonheurs avec son immense et infaillible mémoire affective, cette toujours irrésistible intelligence du cœur. Mais attention, il les raconte, ces secrets bien mal gardés, comme s’ils étaient ceux d’un autre Michel…»

 

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Françoise en dernier de Daniel Grenier

Prix régulier : 24,95$

Prix membre : 22,45$

«Françoise a dix-sept ans à l’été 1997 et elle va où elle veut. Elle fait comme bon lui semble. Elle a volé pour la première fois à neuf ans et ne s’est plus arrêtée. Elle vole parce qu’elle le peut. Toutes sortes de choses, une sloche dans un dépanneur, des bombes aérosol pour taguer les wagons de train dans la gare de triage, où elle entre par un trou dans la clôture. Parfois, quand elle est seule, explorant une maison qu’elle squatte alors que ses propriétaires sont en vacances, elle repense au renard enragé qui a mordu son frère et lui est passé entre les jambes sans la blesser.

L’édition d’avril 1963 du magazine Life raconte l’épreuve d’Helen Klaben et de Ralph Flores dans les forêts du Yukon, là où ils ont survécu quarante-neuf jours avant d’être secourus in extremis. Françoise l’a trouvée au salon de coiffure du coin. C’est la plus belle chose qu’elle possède. Un matin, sa truelle dans son sac à dos et une chanson de Banlieue Rouge en tête, elle met les voiles. Elle connaît le reportage par cœur, mais, maintenant, elle veut savoir ce qu’a véritablement ressenti Helen Klaben quand l’avion où elle avait pris place a commencé sa descente incontrôlée vers la cime des épinettes noires.

Françoise en dernier est l’histoire d’une jeune femme qui refuse de se faire dicter la voie à suivre, même si elle sait qu’elle ne regarde pas toujours dans la bonne direction. C’est un voyage en autostop, en train, à pied, qu’elle entreprend le sourire en coin, les canines aiguisées et un feutre noir dans la poche de son jeans, pour signer son nom, pour laisser des traces. On part toujours à la recherche de quelqu’un, pas nécessairement de quelqu’un d’autre.»

Nous qui - couverture

Nous qui n’étions rien de Madeleine Thien

Prix régulier : 32,95$

Prix membre : 29,95$

« À Shanghai, pendant la Révolution culturelle, deux familles d’artistes nouent des liens que rien ne viendra briser. Des décennies plus tard, à Vancouver, une jeune femme entreprend de reconstituer leur histoire à l’aide du Livre des traces, un roman sans début ni fin, à la fois fictif et véridique, qui semble renfermer toutes les vies possibles. Ainsi débute une étourdissante quête des origines entre les mailles de l’histoire, la vraie, et l’inventée.

Dans cette saga d’une humanité renversante, Madeleine Thien dépeint la Chine, des années trente jusqu’au nouveau millénaire, de la place Tian’anmen jusqu’au désert de Gobi. Elle raconte aussi l’injuste silence autour des disparus, la résilience, la force de la mémoire, le pouvoir de la musique et de l’écriture. Roman total d’une minutie presque irréelle, Nous qui n’étions rien pose avec compassion une question à jamais pertinente : qu’est-ce qu’une société juste ?»

les chars - couv

Les chars meurent aussi de Marie-Renée Lavoie

Prix régulier : 24,95$

Prix membre : 22,45$

« Dès le printemps, mon petit cheval a commencé à montrer des signes de fatigue. Les pièces lâchaient, les unes après les autres, comme des fruits blets. J’avais beau bricoler des petites réparations maison ici et là – mon silencieux avait tenu trois semaines grâce à un collet de mon invention –, je finissais toujours au garage, sous les regards accablés de mon père qui se désolait de voir qu’il avait eu raison : ça coûte cher, une auto.

Si elle tient de son père quelques notions de mécanique, c’est à sa mère que Laurie doit son goût immodéré pour la lecture ; de la petite Cindy, cette gamine amochée par la vie qu’elle a prise sous son aile, elle a reçu des poux, mais pas que ça. Autour de la jeune femme, le monde change et les grandes assurances s’effritent, mais une chose demeure : c’est auprès des siens qu’on trouve la force de se retrousser les manches et de sourire.»

La société des grands fonds - couverture
La Société des grands fonds de Daniel Canty

Prix régulier : 24,95$

Prix membre : 22,45$

 

«Un prodigieux récit de profondeurs imaginaires pour explorer l’incompatible relation qui unit les livres et l’eau. Le livre que vous tenez entre les mains est un livre d’eau. Il garantit votre admission à La Société des grands fonds, compagnie secrète et variable dont les adhérents aspirent à la rigueur du corail et à la lucidité du poulpe. Ces récits tressés de lumière, traversés par les courants du souvenir, plongent dans une temporalité fluide et perméable, proche de celle du rêve – une dérive ancrée au monde et au coeur de soi. Parti à la rencontre des réalités entrevues entre les pages des livres, Daniel Canty trace, entre Montréal, Vancouver et New York, un parcours bleuté de mélancolie, où sont ravivés les premiers enchantements de la littérature. »

 

#VendrediLecture: Serafim et Claire!

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Serafim et Claire, Mark Lavorato, Marchand de Feuilles, 461 p.
Prix non membre: 34.95$; prix membre: 30.75$

Mark Lavorato, l’auteur Montréalais de Veracity et Believing Cedric présente ici son premier roman traduit au français.
Serafim et Claire est avant tout, évidemment, une histoire d’amour. Mais ce n’est pas une histoire d’amour ordinaire. Il y a plein de petits détails qui la rendent différente de ces histoires classiques où un gars rencontre une fille et se mettent ensemble à la fin du récit.

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Montres connectées: Nouveautés disponibles à votre Coop ÉTS

Votre Coop ÉTS offre désormais des montres connectées. Voici nos trois suggestions:

ZeFit2

ZeFit2 est un bracelet intelligent doté d’un écran tactile qui analyse votre activité quotidienne et votre  qualité de sommeil, et affiche vos notifications smartphone en temps réel. Via l’application ZeFit2mobile gratuite et/ou les logiciels dédiés, fixez vos objectifs et rappels quotidiens, surveillez votre niveau de performance, analysez vos progrès! ZeFit2 dispose d’un bracelet amovible et interchangeable.
ZeFit2

Prix membre: 59.95$

ZeWatch3 

ZeWatch3 est une montre connectée avec écran tactile qui communique avec votre mobile via Bluetooth. Lorsque vous recevez un appel, ZeWatch3 sonne, vibre et affiche sur son écran OLED le numéro et/ou le nom de l’appel entrant. Grâce au haut-parleur et microphone intégrés, vous pourrez répondre directement depuis votre poignet! ZeWatch3 vous informe également lors de la réception d’un SMS, d’un appel manqué, d’un email, des messages sur vos réseaux sociaux ainsi que des événements enregistrés dans votre calendrier. Vous pourrez également lire vos SMS directement depuis l’écran de de la montre. ZeWatch3 peut diffuser la musique emmagasinée sur votre mobile et dispose d’une fonction anti-perte qui vous alerte lorsque votre téléphone s’éloigne d’un rayon de 10 mètres. Dotée d’un capteur accéléromètre triaxial qui mesure les pas, les calories brûlées, la distance parcourue et les heures de sommeil, ZeWatch3 vous permet de suivre votre activité en temps réel.

ZeWatch3

Prix membre: 99.95$

ZeClock

ZeClock est la première montre connectée analogique qui combine un design haut de gamme et une technologie de pointe. Équipée d’un mouvement à quartz, d’une connectivité Bluetooth 4.0, d’un microphone et haut-parleur intégrés et de boutons intuitifs latéraux, ZeClock permet aux utilisateurs de recevoir et passer des appels directement depuis leur poignet. Sur son écran OLED, ZeClock avertit les utilisateurs dès la réception d’appels entrants, de SMS, d’emails, ainsi que des notifications des réseaux sociaux et des événements de leur calendrier sans avoir à regarder leur téléphone.

Pour vous permettre d’interagir facilement avec votre téléphone en utilisant des commandes vocales, ZeClock est compatible avec Siri et Google Now. Grâce à son accéléromètre à 6 axes, ZeClock compte et affiche vos pas quotidiens afin de vous aider à garder un œil sur votre niveau d’activité. ZeClock peut également être utilisée pour prendre des photos à distance.

ZeClock dispose d’une alarme anti-perte qui vous avertit lorsque votre téléphone s’éloigne et une fonction « localiser mon téléphone » pour le retrouver facilement.

ZeClock

Prix membre: 139.95$

#VendrediLecture: Le nouveau livre de Javier Cercas et Faut-il manger les animaux?

9782330059057L’imposteur, Javier Cercas
Actes Sud – 404 pages
Prix non membre: 36.95$ – Prix membre: 32.50$

Javier Cercas représente l’un des écrivains espagnols contemporains les plus importants, avec Javier Marías et Pérez Reverte. Après Les soldats de Salamine (Actes Sud, 2002) et Anatomie d’un instant (Actes Sud, 2010), ses deux romans qui ont eu le plus de succès, Cercas revient avec une fiction inspirée d’un fait divers. Si dans Les soldats de Salamine il s’intéressait à la Guerre Civile Espagnole et dans Anatomie d’un instant à la tentative de coup d’État manquée, en 1981, qui a chamboulé la transition Espagnole; dans L’imposteur,  Cercas met en scène le personnage d’Enric Marco.
Mais, c’est qui, Enric Marco? 

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Enric Marco (Barcelone, 1921)

Cercas écrit: «J’ai fait la connaissance d’Enric Marco en juin 2009, quatre ans après qu’il est devenu le grand imposteur et le grand maudit. Marco était un octogénaire de Barcelone qui s’était, pendant presque trois décennies, fait passer pour un ancien déporté dans l’Allemagne d’Hitler et un survivant des camps nazis, qui avait pendant trois ans présidé la grande association espagnole des anciens déportés, l’Amicale de Mauthausen, qui avait tenu des centaines de conférences et accordé des dizaines d’entretiens, qui avait reçu d’importantes distinctions officielles et avait parlé au Parlement espagnol au nom de tous ses prétendus compagnons de malheur, jusqu’à ce que, début mai 2005, on découvre qu’il n’était pas un ancien déporté et qu’il n’avait jamais été prisonnier dans un camp nazi.» 

Cette imposture, qui a stupéfié le pays, a éclaté au grand jour à la veille du 60e anniversaire de la libération du camp de Mauthausen, le 8 mai, auquel, fait sans précédent, s’est rendu le Premier ministre espagnol ­à l’époque, le socialiste José Luis Zapatero.

L’Imposteur est, en effet, une remarquable réflexion sur le héros, sur l’histoire récente de l’Espagne et son amnésie collective, sur le business de la « mémoire historique », sur le mensonge, sur la fonction de la littérature et son inhérent narcissisme, sur la fiction qui sauve et la réalité qui tue.
Le tour de force de ce roman sans fiction saturé de fiction est de confondre un lecteur enferré dans ses propres paradoxes. Le narrateur du roman craint d’être trop proche de son personnage. La répétition, amplification ou réfutation d’arguments et citations, ou encore son certain désordre, sont délibérés. Ou plutôt, pas évités.

Cercas présente des réflexions morales et méta-littéraires sur l’écriture, mêlées à des importantes données sur la vie d’Enric Marco. Un homme qui, finalement, s’est inventée une vie pour être aimé.

 


 

img1c1000-9782879297095Faut-il manger les animaux? Jonathan Safran Foer
Éditions de l’Olivier – 363 pages
Prix non membre: 32.95$ – Prix membre: 28.95$

Jonathan Safran Foer publie son premier essai après Tout est illuminé, devenu un événement littéraire international, et Extrêmement fort et incroyablement près (Prix des libraires du Québec) paru en 2005.

Couvert d’éloges, best-seller aux États-Unis, en Italie et en Allemagne, ce premier essai de Jonathan Safran Foer est un coup de maître. Les questions qu’il pose sont universelles: pourquoi l’homme est-il carnivore? Cet usage est-il moralement légitime? Et surtout, comment traitons-nous les animaux que nous mangeons?

Convoquant souvenirs d’enfance, données statistiques et arguments philosophiques, il interroge les croyances, les mythes et les traditions familiales et nationales existant à ce sujet. Entre une expédition clandestine dans une usine d’abattage industriel et un reportage sur un ranch où l’on pratique l’élevage traditionnel, une recherche sur les dangers du lisier et la visite d’une ferme où les dindes sont élevées en pleine nature, il explore tous les degrés de l’abomination et les derniers vestiges d’une civilisation où l’animal était encore respecté.

Choquant, drôle, inattendu, ce livre devrait susciter passions et polémiques.

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«La prochaine fois que vous vous assiérez à table, imaginez que vous êtes avec neuf autres personnes, et qu’ensemble, vous représentiez tous les habitants de la planète. Organisés en nations, deux de vos commensaux seront chinois, deux indiens, un cinquième représentera tous les autres pays de l’Asie centrale, du Nord-est et du Sud. Un sixième représentera les nations de l’Asie du Sud-Est et de l’Océanie, un septième l’Afrique subsaharienne, un huitième le reste de l’Afrique et le Moyent-Orient. Un neuvième représentera l’Europe. Et la dernière place, celle des pays d’Amérique centrale, du Sud et du Nord, sera la vôtre.
Dispatchées en fonction du type de nutrition, une personne sur les dix présentes mourrait de faim, et deux seraient obèses. Plus de la moitié suivraient un régime essentiellement végétarien, mais cette proportion diminue. Les végétariens stricts et les végétaliens occuperaient tout juste une place. Et plus de la moitié des fois où l’un d’entre vous se servirait d’œufs, de poulet ou de porc, il s’agirait de produits de l’élevage industriel. Si la tendance se maintenait pendant encore vingt ans, ce serait également le cas pour le bœuf et le mouton.
La nourriture importe, les animaux importent, et le fait de s’en nourrir importe plus encore. La question de manger des animaux dépend, au bout du compte, de la perception que nous avons de cet idéal que nous appelons, peut-être imparfaitement, ‘le fait d’être humain’.
Je m’aperçois que je suis tout près de suggérer, idée saugrenue, que chacun d’entre nous peut faire la différence. La réalité est évidemment plus compliquée. En tant que ‘mangeur solitaire’, vos décisions, en elles-mêmes, ne changeront rien à l’industrie agroalimentaire. Cela dit, à moins d’acheter votre nourriture en secret et de prendre vos repas enfermé, vous ne mangez pas seul. Même si nous le voulions, nous ne pourrions pas empêcher notre activité de mangeurs d’avoir une influence.»

 

Cartes de souhaits: La gamme Coeur de Tara maintenant disponible à votre Coop ÉTS

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CŒUR DE TARA est une entreprise totalement québécoise qui propose des cartes de souhaits entièrement fabriquées au Québec. Leur concept de cartes favorise l’expression des émotions et sentiments humains à travers la beauté de la nature. Une image vaut mille mots et représente un état d‘être qui traduit des sentiments et transmet des émotions. Elle est donc un support puissant pour dire ce qui nous tient à cœur envers ceux que nous aimons.

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Les cartes de souhaits COEUR DE TARA ne contiennent pas de texte à l’intérieur pour laisser l’option d’une pensée personnelle. Toutefois, ceux qui apprécient un petit coup de pouce à l’expression écrite de leurs émotions et leurs sentiments, trouveront un texte au dos de la carte. Ils peuvent le transcrire de leur plume ou s’en inspirer comme idée de départ.

Vous n’avez qu’à penser à ces personnes si précieuses pour vous, et vous laisser guider par les yeux de votre cœur… avec l’aide de TARA.

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LaPrint Coop ÉTS est très fière d’offrir ce magnifique produit québécois à ses membres.

Un produit local de plus dans votre Coop ÉTS!

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#VendrediLecture: Découvrir Nick Tosches

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Moi et le diable, Nick Tosches
Éditions Albin Michel – 418 pages
Prix non membre: 36.95$ – Prix membre: 32.50$

Nick Tosches oscille entre l’étiquette d’«auteur culte» et d’«enfant terrible» de la littérature américaine contemporaine. Son auto-fiction le confirme. D’abord prétentieux et hautain, Tosches se révèle dans tous ses défauts et faiblesses.

La première chose qui surprend à la lecture de la 4e de couverture de l’édition française de Moi et le diable (dans l’édition originale anglaise, la phrase est écrite à même la couverture) c’est la citation de Keith Richards: «Un sommet, par l’un des plus grands écrivains actuels. Tosches connaît le diable comme personne…». Tout d’abord on se méfie: quand une rock star est utilisée pour parler d’un livre, on soupçonne une stratégie commerciale de la maison d’édition. Ce n’est pas le cas ici. Du tout. Comme dans la vraie vie, Tosches rencontre plusieurs fois dans le livre son ami Richards, qui d’ailleurs n’a pas tort avec son affirmation.

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Avec son style prosaïque puissant et beau, digne des grands maîtres littéraires, la subtilité et le lyrisme de sa plume ainsi qu’une attitude proche de Henry Miller ou de Bukowski, Tosches réussit à créer une formule que fonctionne très bien. Entraîné par les titres d’Arvo Pärt et l’Île des morts de Rachmaninov, le lecteur se prend à dévorer le livre à toute vitesse. Un livre qui nous étonne par moments, nous fait rire, nous excite mais aussi nous dégoûte. Bref, il nous fait sortir toutes les émotions que les bons livres doivent faire sortir.
Une auto-biographie où la fiction se mêle avec la réalité de la façon la plus paradoxale possible, incarnant ainsi parfaitement la figure de l’auteur: quelqu’un qui, en sortant d’un meeting des AA dans le sous-sol minable d’une église new-yorkaise, est capable de s’arrêter dans un magasin de couteaux japonais pour y dépenser des dizaines de milliers de dollars; quand ce n’est pas pour en commander un fabriqué avec un os de léopard.

Moi et le diable représente, pour celles et ceux qui ne le connaissent pas encore, une opportunité fascinante de plonger dans le monde littéraire de Tosches.

«J’ai décidé d’aller à une autre réunion, dans une autre salle, où je ne risquais guère de rencontrer ce fléau de sex-addict en adoration devant lui-même.
Ce que j’ai rencontré, par contre, ç’a été une jeune femme grande et fine, sexy, cheveux longs, poitrine plate, en jean moulant. Il fut un temps où je ne les aimais pas fines et plates. Mais tout change, avec le temps.
« Tu fais ce que j’aurais dû faire », lui ai-je dit après la réunion. Elle m’a regardé droit dans les yeux. La lumière du soleil froid s’est posée sur ses longs cheveux noisette.
« À savoir ?
– Venir ici à temps. Arrêter à temps.
– Fais ce que je dis, pas ce que je fais, c’est ça ? »
Je n’aurais su dire si son regard était antagoniste, supçoneux ou bienveillant. Sans doute parce qu’il était tout cela à la fois, ou plutôt tour à tour.
« Non. Je veux dire que j’ai gâché ma vie. »
J’ai eu le sentiment que ces mots sortaient de ma bouche avec franchise, et qu’ils contenaient une grande part de vérité. Puis j’ai pensé aux livres sur l’étagère, ceux que j’avais écrits, les «cartes postales» de ma vie prouvant que j’avais été plus qu’un simple ivrogne qui se détruit d’un bar à l’autre, bouteille après bouteille, les cartes postales prouvant que j’avais accompli des choses, davantage que la plupart des gens, et que ce que je considérais, plein de regrets, comme une vie d’années fichues en l’air, une vie d’apathie et d’ivresse, était en vérité bien plus que ça. Peut-être était-ce pour cette raison que je gardais ces bouquins. Peut-être que j’en avais besoin, de ces cartes postales.
Ces pensées m’ont traversé à toute vitesse. Il n’y a pas eu de pause marquée entre ce que j’avais commencé à dire et les mots qui ont suivi. « Tu as encore la tienne devant toi. Tous ces années à vivre.
– Ton visage ressemble à une carte. »
Encore une fois, antagoniste, soupçonneuse ou bienveillante. Encore une fois, sans doute tout cela à la fois.
D’un coup de langue et d’une succion, j’ai remis mes fausses dents en place pour les mots que je m’apprêtais à dire, et les ai prononcées: « Terrestre ou céleste ?
– Les deux. »
Bienveillante. Pas d’ambiguïté, pas d’hésitation. Un regard bienveillant.
« Merci. »
J’ai souri, et elle m’a imité. Elle avait des dents d’ivoire, parfaites. Je l’ai détestée pour ça. Je l’ai désirée pour ça.»

After : le nouveau phénomène sexy !

mo_9782761943529Tessa est ambitieuse et réservée; elle aime penser qu’elle contrôle sa vie. Son avenir semble tout tracé: un petit ami qui a tout de l’homme à marier, des études passionnantes, une carrière prometteuse, etc. Hardin est le rebelle sexy de l’université. Cheveux ébouriffés, tatouages virils, piercings; il tire avantage de son look irrésistible pour séduire. Et pour abandonner. De l’avis de Tessa, c’est la personne la plus odieuse et cruelle qui soit. Pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle balance toute réserve et l’embrasse impétueusement. Mais plus elle cherche à se rapprocher de lui, plus Hardin la repousse… Pour mieux la rattraper dans ses filets quand elle se résigne à prendre ses distances. Et si c’était ça, l’amour?

Une série en 5 tomes !

 After marque les débuts littéraires d’Anna Todd, une jeune femme qui s’est servie du réseau social Wattpad pour partager les fruits de son imagination. Quand elle n’est pas occupée à écrire, Anna poursuit l’aventure en partageant des photos, vidéos et autres créations de ses lecteurs sur Twitter et Instagram. Elle habite au Texas avec son mari

Bande-annonce du livre:

 

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Tome 1: livres_numeriques

Tome 2livres_numeriques
Tome 3livres_numeriques

Tome 4 (à venir…)

Tome 5 (à venir…)

Jeremiah, la nouvelle enquête de Joseph Laflamme par Hervé Gagnon

gr_9782764810613Nouveauté par l’auteur de « Jack », coup de coeur de votre libraire et lauréat du Prix Saint-Pacôme du meilleur premier polar.

Une nouvelle enquête par Joseph Laflamme dans le Montréal de la fin du 19e siècle !

Avril 1865. La guerre de Sécession tire à sa fin, et les membres d’une société secrète confédérée, les Knights of the Golden Circle, sont réunis au St. Lawrence Hall Hotel, à Montréal.
Leur but : planifier une éventuelle reprise des hostilités et encaisser des traites bancaires américaines d’une valeur de 2,5 millions de livres sterling. Parmi eux, John Wilkes Booth, futur assassin du président Abraham Lincoln, a en sa possession un objet encore plus précieux.
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Le Dickner nouveau est enfin arrivé !

C’est aujourd’hui qu’arrive le nouveau roman de l’auteur de Nikolski et de Tarmac, Nicolas Dickner : Six degrés de liberté !

l_hr_718 Un roman où l’on raconte l’histoire d’une jeune fille qui désire repousser les limites de l’expérience humaine, d’un hacker qui veut optimiser la circulation mondiale des bananes et des coussins, d’une employée de la GRC qui rêve d’en finir une bonne fois pour toutes avec la géographie, d’un septuagénaire qui perd un boulon, d’une acheteuse compulsive bipolaire, de six perruches et d’un chat intermittent, tous unis dans un jeu de société à l’échelle planétaire dont personne ne connaît les règles.

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